5 octobre 2009
Après France Télécom et ses déboire avec le management un peu trop dosé sur la réussite, voilà La Poste qui ne devrait pas tarder à passer à la privatisation. C’est évident, il va falloir faire du chiffre. Cette entreprise n’est pas un service rentable, mais un service publique, ne confondons pas.
A l’heure d’Internet, il est bon de se poser les bonnes questions sur la survie de cette entreprise à caractère humain : des postiers qui vont et viennent jusque devant nos portes et nos fenêtres (pas les « Windows », nos vraies fenêtres !) et nous livrent des nouvelles. En profitent pour prendre des nouvelles. Car oui,dans les campagnes et les villages, il n’est pas rare que le seul visage humain que l’on voit soit celui du postier.
Triste ère du tout numérique où les « copains » sont des pseudos Facebook. Et le jour où un « copain » a un problème, il suffit d’appuyer sur « power » pour couper tout contact et ne plus « voir » ce problème et ne pas être concerné. Mais bon, le jour où c’est nous qui avons un problème, il est trop tard pour regretter ces véritable amis, ceux de la « vraie » vie…
Bref. 2 millions de votants ce week-end pour dire au gouvernement qu’il serait temps de discuter avant d’agir.
2 millions, c’est peu finalement. Une élection présidentielle, c’est plus de 35 millions. Mais c’est tout de même 2 millions de personnes qui ont fait le geste de venir voter sans la moindre obligation. Avec le minimum de publicité. Donc, finalement, ce n’est pas si mal.
Il ne reste plus qu’à voir quel effet cela aura : soit tout le monde s’en fout et la démocratie en prend un sacré coup (encore un), soit le gouvernement réagit et l’avenir des postier ne sera peut-être pas autour d’une corde comme ceux de France Télécom.
A suivre donc…
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